Dans le monde de plus en plus interconnecté d'aujourd'hui, les chaînes d'approvisionnement "juste à temps", les connexions internet mondiales et les smartphones donnent aux PME la possibilité de mener des activités canadiennes sur la scène internationale. Cela signifie que de grandes opportunités sont possibles, mais aussi que chaque entreprise canadienne n'est qu'à quelques pas d'un risque politique.

Pierre Lamourelle, Deputy Global Head of Specialty Credit au sein d'Allianz Trade for Multinationals - notre équipe dédiée aux multinationales - répond à la question "Qu'est-ce que le risque politique ?" et fournit des informations sur la gestion du risque politique, expliquant comment l'assurance contre le risque politique peut aider à protéger votre entreprise canadienne.

Qu'est-ce que le risque politique dans les affaires internationales ?

Le risque politique est la possibilité que votre entreprise souffre de l'instabilité ou des changements politiques dans un pays : conflits et troubles, changements de régime ou de gouvernement, changements dans les politiques internationales ou les relations entre les pays, ainsi que les changements qui surviennent dans les politiques, les lois commerciales ou les réglementations d'investissement d'un pays.

D'autres facteurs influents contribuant au risque politique comprennent toute autre situation susceptible d'avoir une influence sur l'économie d'un pays, comme la volatilité des prix des matières premières, les crises de liquidité et les ralentissements sectoriels. Pensez aux conflits à travers le monde, à la confiscation d'actifs par les gouvernements locaux et aux différends sur les ressources naturelles entre les nations. S'il s'agit là de risques politiques propres au commerce international, ils peuvent néanmoins affecter votre entreprise locale et vous ne les verrez peut-être pas venir.

"Lorsqu'il s'agit de risque politique, nous disons qu'il pourrait être défini dans une certaine mesure par son imprévisibilité", déclare Pierre Lamourelle, responsable mondial adjoint du crédit spécialisé au sein d'Allianz Trade for Multinationals et vétéran de 25 ans d'évaluation et de gestion du risque politique. "Contrairement à la plupart des autres types d'assurance, il n'est pas toujours possible de modéliser ce type de risque sur la base de données historiques.

Types de risques politiques

Les risques politiques susceptibles d'avoir un impact sur les entreprises sont nombreux : instabilité politique et économique potentielle, problèmes de main-d'œuvre, sécurité des produits locaux et législation environnementale. Voici les principaux types de risques politiques.

Guerre, terrorisme et troubles civils

Certains risques géopolitiques résultent de la guerre, du terrorisme et des troubles civils - une sorte de carte des risques politiques. "Regardez ce qui s'est passé pendant le printemps arabe en 2011 ou ce qui se passe en Ukraine", explique Pierre, en faisant référence à l'invasion russe de son voisin. "Les troubles politiques en Ukraine ont créé un environnement très instable pour les entreprises ayant des intérêts dans la région. Elles risquent de voir leurs actifs endommagés par la violence politique et par d'éventuelles mesures d'expropriation plus larges."

Décision unilatérale prise par une entité publique

Une autre situation politique typique est la décision unilatérale d'une entité publique de mettre fin à un contrat signé avec un fournisseur étranger en représailles à une décision inamicale prise par le gouvernement de ce fournisseur.

Décisions géopolitiques prises par les gouvernements

Sur une note géopolitique moins violente mais toujours perturbatrice, il existe une variété de décisions géopolitiques prises par les gouvernements à tous les niveaux qui peuvent créer un risque politique et affecter les entreprises individuelles : les politiques de commerce extérieur, les tarifs douaniers, les contraintes juridiques et réglementaires, les réglementations fiscales et le contrôle des devises. "L'embargo imposé au Qatar par ses voisins et les tensions commerciales entre les États-Unis, la Chine et la Russie sont également des exemples de ce qu'est le risque politique pour les entreprises", souligne M. Pierre.

Les sanctions

Les sanctions constituent un autre risque politique dans le commerce international. "En règle générale, nous attendons de nos assurés qu'ils se conforment aux lois internationales ; s'ils enfreignaient une sanction, cela ne serait pas couvert", souligne M. Pierre.  "De plus, si un assureur devait payer un contrat de sanction, il serait également exposé à ces sanctions internationales.

Le risque juridictionnel

Le risque juridictionnel est également un risque politique majeur dans le commerce international, que votre entreprise soit une PME cherchant à se développer ou une société internationale pesant plusieurs milliards de dollars. Le terme "juridiction" fait référence aux lois qui régissent l'accord que vous signez avec votre partenaire. Lorsque ce partenaire se trouve dans un autre pays, des difficultés peuvent surgir si les termes du contrat commencent à s'effilocher.

Par exemple, une entreprise canadienne qui passe un contrat avec une entreprise africaine en vertu du droit local ne sera pas exposée au même cadre juridique qu'en vertu du droit canadien ou si le contrat est soumis à l'arbitrage international pour la résolution des litiges entre les parties. "Si vous choisissez le droit local, vous risquez d'être exposé à des changements inattendus dans la réglementation du droit local ou à des difficultés pour faire appliquer une décision prise par un tribunal local", souligne M. Pierre. "Le choix de la loi régissant le contrat commercial relève souvent de la responsabilité de l'assuré et ne constitue pas un risque assurable en tant que tel. Toutefois, il convient de mentionner que le non-respect d'une sentence arbitrale internationale peut être considéré comme une cause de sinistre et pourrait donc être couvert par certaines polices d'assurance contre les risques politiques.

Savoir comment gérer la complexité de l'environnement juridique local peut faire une grande différence dans votre capacité à résister et à gérer les risques politiques. Les assureurs internationaux de risques tels qu'Allianz Trade ont des personnes sur le terrain dans plus de 40 pays qui s'occupent des risques politiques de tous types : consultez nos évaluations des risques par pays.

Exemples de risques politiques

Des sanctions au contrôle des changes, du terrorisme à la confiscation civile, faire des affaires à travers les frontières internationales s'accompagne d'un nouvel ensemble de risques. Toutefois, lorsque ces risques sont correctement gérés, les entreprises peuvent profiter d'un nouveau monde d'opportunités.

Questions relatives à l'importation et à l'exportation

Dans l'économie mondialisée d'aujourd'hui, la concurrence entre les pays et les alliances peut être intense. Parfois, les entreprises se retrouvent prises entre deux feux politiques.

C'est particulièrement vrai pour les entreprises qui dépendent des importations, des exportations et des réexportations dans le cadre de leurs activités de base. Si des sanctions ou d'autres mesures restrictives sont imposées à ces activités, les principales chaînes d'approvisionnement peuvent être perturbées et les marchandises vendues peuvent perdre de leur valeur. Dans les cas les plus extrêmes, des entreprises entières peuvent être paralysées. Une police d'assurance complète peut aider les entreprises à gérer les risques inhérents au commerce international.

Restrictions sur les échanges ou les transferts de devises

La politique monétaire internationale peut avoir un impact direct sur les entreprises canadiennes.

De nombreux pays dont l'économie est en développement ou en transition ont recours au contrôle des changes pour tenter de limiter la spéculation sur leur monnaie. Ces pays sont connus sous le nom de "pays de l'article 14" et comprennent de grands acteurs mondiaux comme la Chine, l'Inde et l'Afrique du Sud.

Dans certaines circonstances, le contrôle des changes peut empêcher les entreprises de rapatrier au Canada le produit de leurs activités à l'étranger. Cela peut entraver les flux de trésorerie et menacer la rentabilité. L'assurance contre les risques politiques peut permettre aux entreprises touchées de rétablir les dividendes des actionnaires, les paiements de prêts et d'autres dettes essentielles.

Troubles politiques et sorties forcées

Qu'il s'agisse de ressources minérales ou de talents humains, il existe de nombreuses raisons pour lesquelles les entreprises canadiennes peuvent s'implanter sur des marchés en développement. Cependant, les opportunités de forte croissance s'accompagnent souvent de risques plus élevés de conflits politiques, d'instabilité et de violence.

Ces menaces étant imprévisibles et complexes, les polices d'assurance autonomes peuvent ne pas couvrir toutes les façons dont les activités peuvent être affectées. Par exemple, un avenant relatif au terrorisme commercial peut couvrir les biens endommagés, mais pas la perte de revenus si l'entreprise doit abandonner ces biens au milieu du danger. L'assurance contre le risque politique est conçue pour offrir une protection plus large aux entreprises canadiennes opérant sur les marchés émergents.

Expropriation et discrimination

Il arrive que des gouvernements étrangers prennent des mesures pour saisir les actifs d'entreprises canadiennes opérant sur leur territoire. C'est ce que l'on appelle l'expropriation directe, qui est généralement autorisée par le droit international si la saisie est d'utilité publique et si l'entreprise est indemnisée équitablement. Mais il arrive que l'indemnisation ne soit pas équitable, voire qu'elle ne soit pas versée du tout.

Dans d'autres cas, les entreprises peuvent faire l'objet d'une expropriation indirecte (ou prise réglementaire), c'est-à-dire qu'elles conservent le titre de propriété de leurs actifs mais sont privées des revenus qu'ils génèrent. Une police d'assurance adaptée peut aider les entreprises canadiennes à se prémunir contre ces deux types d'expropriation.

Comment le risque politique peut affecter votre entreprise

"Ce qui a changé au cours des 25 années qui se sont écoulées depuis que j'ai commencé à exercer ce métier, c'est que nous vivons aujourd'hui dans un monde plus connecté", déclare M. Pierre. D'un point de vue positif, cela signifie qu'il est plus facile de faire des affaires à l'échelle mondiale. Presque tout le monde a aujourd'hui la possibilité d'atteindre des pays émergents ou de conclure un contrat et d'assurer une vente dans un pays étranger.

Le revers de la médaille, c'est qu'en cas de problème dans une partie du monde, vous pouvez en ressentir les effets à l'autre bout de la planète - directement, si vous traitez avec le pays en question, ou indirectement, en raison de la diversité de votre chaîne d'approvisionnement. Rappelez-vous lorsque le porte-conteneurs de 20 000 tonnes "Ever Given" est resté bloqué dans le canal de Suez en mars 2021, interrompant le commerce international pendant une semaine.

Un autre bon exemple est celui de votre gouvernement qui décide d'interdire l'envoi de personnel sur le terrain dans le pays où vous exécutez votre contrat. Vous seriez obligé d'interrompre l'exécution de votre contrat", explique Pierre, "et vous seriez exposé à des dépenses supplémentaires et ne pourriez pas continuer à exécuter votre contrat ou à facturer et à recevoir le paiement du client dans ce pays spécifique". Cette interdiction se traduirait clairement par une perte pour l'entrepreneur".

Enfin, prenons une modification de la loi ou de la réglementation qui est très sélective et qui ne vise que les entreprises étrangères. "Cela pourrait être considéré comme une mesure discriminatoire douce et pourrait être couvert en tant que risque politique", déclare Pierre. "Mais seulement s'il s'agit d'une mesure discriminatoire. Toute décision gouvernementale qui aurait un impact sur l'ensemble des entreprises situées dans un pays n'est pas couverte par une police d'assurance contre les risques politiques. Il s'agit de risques auxquels tous les chefs d'entreprise sont confrontés lorsqu'ils dirigent une entreprise".

La gestion du risque politique est essentielle dans ces situations afin d'évaluer les risques et de définir des actions pour protéger votre entreprise.

Gestion du risque politique

Certains risques peuvent valoir la peine d'être pris pour s'exposer à de nouveaux marchés à des moments opportuns. Mais il est toujours important de garder les yeux et les oreilles ouverts car les risques politiques dans le commerce international ne sont pas toujours bien identifiés. Parfois, les risques ne sont que des rumeurs - des événements que l'on pourrait considérer comme non significatifs et qui n'ont que peu ou pas de substance.

L'instabilité politique, économique et sociale est l'un des premiers signes de risque politique :

●  La situation politique du pays : comment le pays se comporte-t-il avec ses voisins ? Vous voulez être prêt en cas d'escalade des tensions ou de guerre.

●  Les conditions économiques : quels sont les déséquilibres macroéconomiques ? Quelle est la stabilité de l'économie ? Quelle est la capacité du pays à honorer ses obligations de paiement ou sa dette sur la période de votre projet ?

●  Les conditions sociales : le chômage ou le sous-emploi des jeunes est-il élevé (pensez au printemps arabe, au Soudan, à l'Algérie, etc.) ? Les tensions sociales débouchent-elles sur des violences ? Les émeutes peuvent également avoir un impact sur les transactions commerciales ou l'exécution des contrats commerciaux. Par exemple, il existe une forte corrélation dans les pays dont l'économie est fortement dépendante des ressources naturelles telles que le pétrole et le gaz. "On sait que dans ces pays, si le prix passe en dessous d'un certain seuil, il y aura moins de ressources pour financer les programmes sociaux, ce qui peut conduire à une certaine instabilité sociale, voire à l'incapacité d'honorer les obligations liées à la dette", souligne M. Pierre.

Qu'est-ce que l'assurance contre le risque politique ?

L'assurance contre le risque politique (PRI) est un type de couverture spécialisée conçue pour aider à protéger les entreprises qui opèrent à l'échelle mondiale contre les pertes financières encourues en raison de changements politiques ou de l'instabilité gouvernementale. La police couvre généralement une série de risques potentiels susceptibles de perturber les activités normales de l'entreprise et de nuire à sa situation financière, notamment la guerre, les troubles civils ou les changements de politique économique, tels que la dévaluation de la monnaie.

Comment fonctionne l'assurance du risque politique ?

Les polices PRI sont généralement personnalisées pour couvrir un projet ou une activité spécifique sur une durée prédéterminée. La police vise à protéger les entreprises contre les pertes financières résultant d'événements qui se produisent pendant la période couverte par la police (et non d'événements qui ont déjà eu lieu). En fonction de la durée du projet, la police PRI peut s'appliquer pendant un mois ou plusieurs années. Comme il n'existe pas de police PRI "standard", il est important que les assurés examinent attentivement toutes les sections du contrat, y compris les conditions, les définitions et les exclusions. 

En tant que leader mondial de l'assurance-crédit, Allianz Trade offre une couverture PRI abordable pour aider les clients du monde entier à gérer leurs risques actuels et à protéger leur trésorerie future.

Que couvre l'assurance contre les risques politiques ?

●   L'assurance des risques politiques protège les entreprises, y compris les fabricants, les exportateurs, les organisations à but non lucratif, les prêteurs et les investisseurs, opérant sur les marchés émergents contre les risques politiques ou les actes gouvernementaux. Des événements de ce type peuvent être difficiles à prévoir, mais peuvent entraîner des pertes financières dévastatrices en l'absence d'une couverture d'assurance appropriée.

●    Expropriation, confiscation ou nationalisation : La PRI peut aider à prévenir les pertes causées par une action gouvernementale qui implique la saisie de biens privés pour un usage public, avec ou sans indemnisation des propriétaires, ou la prise en charge de la propriété d'actifs ou d'industries privés.

●   Monnaie inconvertible : La PRI est conçue pour aider à protéger les entreprises lorsque des gouvernements étrangers déclarent que la monnaie nationale du pays est inconvertible, ce qui signifie qu'elle ne peut être échangée contre aucune autre monnaie légale ou transférée hors du pays.

●   Embargos commerciaux : La PRI offre une protection aux importateurs et aux exportateurs si un gouvernement impose un embargo interdisant l'importation ou l'exportation de certains biens dans ou hors du pays, ou interdit le commerce avec un pays spécifique.

●   Violence politique : PRI permet de compenser le risque d'instabilité politique qui peut se traduire par des grèves, des émeutes, des troubles civils, des guerres, des insurrections, du terrorisme et d'autres actes violents commis par un gouvernement ou des individus à des fins politiques.

●    Rupture de contrat : Le PRI intervient lorsqu'un gouvernement ne respecte pas les termes d'un contrat, résilie le contrat, oblige une entreprise à renégocier ses conditions ou refuse de payer les dommages-intérêts accordés lors d'un arbitrage.

●   Défaillance des obligations financières souveraines : La PRI aide les entreprises à gérer le cas où un gouvernement étranger ne paierait pas sa dette ou n'honorerait pas ses obligations financières inconditionnelles de paiement.

Avez-vous besoin d'une assurance contre le risque politique ?

L'assurance contre le risque politique n'est pas un produit d'assurance "obligatoire". Il s'agit d'un marché de niche, utilisé à l'origine par les grands exportateurs, les entrepreneurs internationaux ou les banques confrontées au risque d'interruption de contrat ou de non-remboursement d'un prêt. Cependant, le risque politique n'est plus le domaine exclusif des pays émergents. Il peut avoir un impact direct sur toutes les entreprises canadiennes en raison de l'interconnexion croissante des économies. L'assurance contre le risque politique, ciblée sur vos engagements spécifiques par un assureur d'envergure mondiale, peut protéger vos intérêts économiques et commerciaux.

"Pour les entreprises, l'assurance du risque politique peut couvrir, par exemple, le non-paiement d'une cargaison ou l'inexécution d'un contrat", explique Pierre. "En ce qui concerne les banques, nous couvrons l'ensemble de leurs transactions, du financement des exportations au financement du commerce, en passant par le financement des infrastructures, le financement basé sur les actifs et le financement du commerce des structures. Il s'agit donc d'une solution hautement personnalisée.

Qu'en est-il de la récupération ? "Mais si vous vous assurez contre le non-paiement ou le non-remboursement par un État ou une collectivité locale, vous avez la possibilité de faire une réclamation auprès du gouvernement et d'obtenir des recouvrements". La dette peut également être rééchelonnée.

Assurance-crédit et assurance du risque politique : quelle est la différence ?

L'assurance-crédit et l'assurance du risque politique (ou assurance-crédit structurée) ne s'excluent pas mutuellement ; elles sont compatibles. L'assurance-crédit couvre les risques liés au portefeuille de créances à court terme de votre entreprise. L'assurance-crédit structurée ou l'assurance du risque politique couvrent une transaction spécifique, avec des horizons de risque qui peuvent varier de risques à très court terme à des risques à long terme. L'assurance-crédit et l'assurance du risque politique vont donc de pair pour sécuriser vos transactions commerciales.

"Nous concevons la police d'assurance risque politique transaction par transaction, pour un prêt spécifique, pour un contrat spécifique", explique Pierre. "Discutez avec votre assureur ou votre courtier spécialisé et vérifiez où vous êtes réellement exposé et si vous avez besoin d'une couverture du risque politique."

En guise de conclusion, Pierre revient sur ses 25 années passées dans la gestion des risques et souligne : "Vous pouvez avoir une très bonne transaction dans un pays très compliqué et sensible, mais vous pouvez aussi avoir une très mauvaise transaction - si elle n'est pas bien structurée - dans un pays développé. J'ai vu beaucoup de transactions se dérouler très bien dans des économies émergentes et, à l'inverse, des réclamations ont été formulées à l'encontre de contreparties prétendument solides.

Vous souhaitez assurer votre entreprise contre le risque politique ? Visitez notre page sur les solutions globales.

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