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Rapport sur les risques du secteur agroalimentaire

La baisse des prix devrait se poursuivre, mais le changement climatique menace les rendements agricoles

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RISQUE MOYEN pour les entreprises

  • Fragmentation

  • Internationalisation

  • Besoin en capital

  • Rentabilité

  • Fragmentation

  • Internationalisation

  • Besoin en capital

  • Rentabilité

  • Un pouvoir de fixation des prix élevé pour les agriculteurs et les entreprises du segment en amont
  • Potentiel de croissance : Secteur stratégique compte tenu du rôle vital que joue l'alimentation d'une population mondiale en croissance exponentielle.
  • Consommation régulière et immunisée contre l'inflation, car les denrées alimentaires seront toujours demandées.
  • Vulnérable au changement climatique : Des inondations et des sécheresses plus fréquentes et plus graves affectent les cultures et le bétail.
  • Les entreprises de transformation alimentaire et de produits alimentaires emballés continuent de lutter contre les coûts élevés de l'énergie, du transport et des intrants.
  • Pénuries de main-d'œuvre, en particulier dans le segment amont et en Europe occidentale
  • L'inflation mondiale a exacerbé la concurrence sur les prix
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À surveiller

  • Sécurité alimentaire: L'invasion de l'Ukraine a affecté l'approvisionnement alimentaire mondial et les prix. Avant la guerre, l'Ukraine fournissait 4,5 millions de tonnes de produits agricoles par ses ports (12 % du blé mondial, 15 % du maïs commercialisé dans le monde et 50 % de l'huile de tournesol).
  • Surpopulation: Alors que la population mondiale atteindra 8,05 milliards de personnes en 2023, il est essentiel de garantir l'accès à la nourriture pour éviter une crise alimentaire mondiale dans les années à venir, d'autant plus que les pénuries de céréales et d'engrais, ainsi que le changement climatique et les problèmes persistants liés à la chaîne d'approvisionnement après une pandémie, ont fait grimper les prix alimentaires mondiaux de +56 % par rapport à la fin de l'année 2019.
  • Le changement climatique: L'évolution des températures, de l'humidité et des précipitations, ainsi que la fréquence des phénomènes météorologiques extrêmes (tempêtes, sécheresses, incendies de forêt) et le phénomène "El Nino" en 2023 affectent les pratiques agricoles et la capacité de production.
  • Crise énergétique: La fin du conflit en Ukraine (quand et comment) est incertaine. L'Europe vise l'autosuffisance énergétique, mais cela prendra du temps. Par conséquent, nous nous attendons à ce que le prix des engrais reste relativement élevé à court terme, ce qui maintiendra également les prix généraux des produits agroalimentaires à un niveau élevé (par rapport aux niveaux de 2019-2020). Néanmoins, nous pensons que les prix ont atteint leur maximum en 2022 et que 2023 pourrait être une année charnière.
  • Véganisme: Une grande partie du monde tend vers une alimentation à base de plantes et ce changement global pourrait être là pour durer, représentant une diminution considérable de la consommation de viandes animales et d'autres types de produits dérivés d'animaux (œufs et produits laitiers).
  • Distribution en ligne: Grâce aux applications et aux sites web, les courses virtuelles sont devenues plus attrayantes, en particulier pour les jeunes consommateurs. Cette tendance va continuer à prendre de l'ampleur, devenant un défi pour les détaillants physiques.
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La Russie est le plus grand fournisseur de gaz naturel au monde et est responsable de 33 % de la production mondiale d'engrais, étant un producteur clé d'ammoniac et de NPK. En conséquence, les sanctions commerciales imposées à la Russie ont resserré l'offre d'engrais au niveau mondial, tandis qu'en parallèle, d'autres pays producteurs d'engrais, tels que l'Allemagne, ont été contraints de limiter leur production en raison des coûts élevés de l'énergie. Il en a résulté une augmentation sans précédent du prix des engrais, qui représentent environ 12 % des coûts d'intrants des exploitations de grandes cultures. Heureusement, jusqu'à présent, en 2023, les engrais sont devenus plus abordables à la suite de la chute des prix du gaz naturel. Nous pensons que le pic est derrière nous, ce qui pourrait diminuer légèrement les prix des produits agroalimentaires.

 

La croissance des bénéfices diffère d'un sous-secteur à l'autre, car le pouvoir de fixation des prix est inégal au sein de chaque maillon de la chaîne, en fonction du positionnement sur le marché, de la composition des produits et de l'empreinte géographique de chaque entreprise. Les entreprises du sous-secteur en amont disposent d'un fort pouvoir de fixation des prix, ce qui leur a permis de vendre les récoltes à des prix plus élevés et même de renforcer leurs marges tout au long de l'année 2022 et du premier semestre 2023. Cependant, une partie de ces augmentations de prix est également due à la pénurie de produits agroalimentaires, car les agriculteurs de certaines régions ont été confrontés à des conditions météorologiques difficiles et inattendues qui ont entraîné une baisse des prévisions de rendement et de la qualité de plusieurs produits agricoles. D'autre part, les magasins de distribution alimentaire constatent des changements dans les habitudes de consommation, les clients privilégiant les produits moins chers (quelle que soit leur qualité), ce qui accroît encore la concurrence par les prix déjà élevée entre les détaillants, alors que les canaux de distribution en ligne gagnent en popularité auprès des consommateurs finaux.

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1.    En amont: Entreprises qui interviennent dans la première phase de la chaîne de production, notamment dans les champs pour semer et récolter toutes sortes de céréales et pour élever des animaux (bovins, porcins, ovins, caprins, volailles et poissons). L'étape en amont n'implique aucune transformation des aliments. Les principaux producteurs de produits agricoles sont la Chine, les États-Unis, l'Inde, le Brésil, l'Argentine, le Canada et la Russie.
2.    En aval: Dans ce sous-secteur, les entreprises sont impliquées dans le traitement et la transformation des matières premières agricoles extraites en produits consommables. La chaîne complète comprend le traitement, l'emballage, le transport et la cuisson des aliments. La Chine et les États-Unis sont les principaux contributeurs à l'industrie mondiale de l'alimentation et des boissons, avec respectivement 31,5 % et 17,9 % de la production mondiale totale.
3.     Les boissons (qui font également partie du segment en aval): Entreprises qui produisent et fournissent tout type de boisson. L'industrie des boissons comprend deux catégories principales : les boissons non alcoolisées (telles que les jus, les sodas, les boissons gazeuses, le café, le thé et l'eau en bouteille) et les boissons alcoolisées (bières, vins et boissons distillées - également connues sous le nom de spiritueux).
4.    Commerce de détail alimentaire: Les magasins d'alimentation au détail sont des détaillants ou des chaînes de vente au détail en gros qui stockent généralement des produits d'épicerie, des fruits et légumes, des produits carnés non cuits, des produits surgelés et des produits d'usage quotidien tels que des épices, des en-cas, des sucreries et autres, avec une marge d'exploitation minimale. En fonction du canal de distribution, ce sous-secteur peut être subdivisé en magasins physiques (tels que les supermarchés, les hypermarchés et les magasins de détail) et en magasins de vente au détail (tels que les magasins d'alimentation).

Contacts

 
Recherche économique allianz trade
research@allianz-trade.com
Maria Latorre
Conseiller sectoriel
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